L'hypoadrénocorticisme peut être classé comme primaire ou secondaire.
La forme primaire de l'affection, également connue sous le nom de maladie d'Addison, résulte de la destruction du tissu corticosurrénalien lui-même. Dans la plupart des cas, cette destruction semble être d'origine immunitaire. Parmi les causes plus rares de destruction du cortex surrénalien, on peut citer les traitements médicamenteux à base de mitotane ou de trilostane, la création délibérée d'une maladie afin de traiter une autre affection (par exemple en pratiquant une surrénalectomie bilatérale) et les maladies infectieuses/infiltratives.
L'hypoadrénocorticisme secondaire est dû à la suppression de l'hormone stimulante. Il y a donc une carence en glucocorticoïdes due à un manque de production d'ACTH. Ce phénomène peut se produire naturellement, après une intervention chirurgicale ou à la suite d'un arrêt brutal des produits pharmaceutiques à action glucocorticoïde. Plus rarement, il peut y avoir un état de carence secondaire en minéralocorticoïdes en raison d'un manque de rénine.
La glande surrénale elle-même est divisée en un cortex et une médulla. Le cortex représente environ 75 % de la glande surrénale elle-même et se divise plus précisément en trois régions : la plus interne est la zone réticulaire, la suivante est la zone fasciculée et la région externe est appelée zone glomérulaire (figure 1). Ce sont ces trois zones qui sont responsables de la production d'une série d'hormones stéroïdiennes.
Figure 1 - Schéma de l'architecture de la glande surrénale